Anton Burel, élu à Cintré, victime d’une agression pour avoir dénoncé des saluts nazis : les faits remis en question par l’enquête
Introduction :
Anton Burel, élu de la commune de Cintré, située à l’ouest de Rennes, a récemment dénoncé une agression dont il aurait été victime le samedi 22 février. Selon ses déclarations initiales, il aurait été attaqué après s’être interposé face à des chants racistes et un salut nazi à la sortie d’un bar de sa commune. Cependant, l’enquête menée par les gendarmes a révélé une version différente des événements, remettant en cause certains éléments de son récit.
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Quand les journaux de gauche dénoncent des actes racistes mais se taisent face aux preuves contraires |
Les déclarations initiales d’Anton Burel :
Anton Burel, jeune élu et militant de la gauche indépendantiste bretonne, a décrit une scène violente lors de laquelle il aurait reçu plusieurs coups, dont un à l’œil et un autre à la mâchoire, avant de tomber et de perdre connaissance. Il a affirmé avoir été agressé après s’être interposé face à des comportements qu’il a qualifiés de racistes, évoquant notamment des chants racistes et un salut nazi. « Je suis choqué d’avoir vu des saluts nazis dans une commune comme Cintré, je n’avais jamais vu ça, c’est inquiétant », avait-il déclaré à la presse.
Les conclusions de l’enquête :
Cependant, les investigations menées par la gendarmerie ont apporté un éclairage différent sur les faits. Selon le procureur de la République de Rennes, Frédéric Teillet, les témoignages recueillis ne confirment pas la présence de chants racistes ou de saluts nazis. Les témoins ont plutôt évoqué une altercation entre Anton Burel et des membres de la communauté des gens du voyage. Cette version contraste fortement avec le récit initial de l’élu, qui avait insisté sur le caractère raciste et extrémiste de l’incident.
Les réactions et les implications :
Cette divergence entre les déclarations d’Anton Burel et les conclusions de l’enquête soulève des questions sur la manière dont les faits ont été rapportés initialement. Si l’agression en elle-même ne fait pas de doute, les motivations et le contexte semblent plus complexes que ce qui avait été décrit.
Conclusion :
L’agression d’Anton Burel, élu à Cintré, a mis en lumière les tensions qui peuvent exister au sein des communautés locales. Alors que l’élu avait initialement dénoncé un acte à caractère raciste et extrémiste, l’enquête a révélé une version différente des événements. Cette affaire rappelle l’importance de recouper les informations et de laisser la justice faire son travail pour établir les faits avec précision.
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